Alger le 07/07/2006 Alger le 11/07/2006 Pour une autre page. La vieillesse me guettant Je t’ai donné, un nom Je sais, il n’est pas important Noha, reste ton prénom. Comme je voudrai t’offrir Souliers et habits brillants Sac à main pour jouir Au cou, pendentif étincelant. Comme je voudrai te dire Tien voilà, pour souvenir Mon passé pour te soutenir Mon présent pour sourire. Je ne peux rien effleurer L’amour ne suffisant plus Avant de me pardonner Sache qu’ainsi j’ai vécu. Je ne peux que regarder Le reste je l’ai bien perdu Sur ce passé m’attarder Foyer de paix et de vertu. Ce présent me décale La grande fête approche En toi, tout s’emballe Rien au fond de ma poche. Petite, maman te faisait rire Grande, je t’ai fait pleurer Crois-moi, point d’élixir Lequel ne veut pas charmer ? Petite à l’école, t’emmenait Grande, maman t’admirait. Croix-moi, point de sueur Lequel rejette le bonheur ? Petite, tu es mon souvenir Grande, tu restes ma chair Pardon, je te fais souffrir Je t’aime plus que cette terre. Tu vas partir, la valise vide Ma prière t’accompagnera Pauvre, je ne suis pas sordide Je vaux ce que valent mes pas. Alger le 24/06/2006
Alger le 13/07/2006 A la vue de ce que qui se passe aux quatre coins du monde, toute conquête spatiale n’est que le pur témoignage de notre défaite sur cette terre avec cette existence que nous voulons parfois sous forme de l’année de paix, une autre de concorde, une autre de réconciliation et une autre de multiple dialogues et souvent de progrès, d’épanouissement, et souvent de démocratisation et encore et encore. A la vue de ce qui se passe sur cette terre, toute percée dans les différentes technologies et dans les différentes sciences ne sont en fait que l’irréfutable preuve de notre déficit tant moral que physique devant les réelles solutions qu’imposent le droit et le devoir de tout un chacun autant devant la réalisation voir la concrétisation de l’espoir que la mise en place d’une permanente lute contre le désespoir le plus souvent issu de l’indifférence voir de la légèreté dans la gestion du quotidien. A la vue de ce qui se passe sur cette terre, toutes les découvertes historiques (momies et autres) et les enseignements que nous pouvons tirer ne sont en faite qu’un leurre puisque nous restons incapable de ramener les vivants à la table de discussion autour d’un seul et unique point l’incontournable respect du droit d’autrui… Et encore et encore et encore. Voilà le feu qui nous dévore. Sans cesse, dire qu’il y a de plus pire dans la vie reste la formule la plus magique pour nous aider à survivre. Cette réflexion nous laisse penser qu’il y a une forme comme une autre d’une parfaite soumission à la réalité que les uns imposent et que les autres exécutent. Cette vision, cache bien qu’il y a une forme de complémentarité (loups et renards de côté et brebis et agneaux de l’autre) que les uns et les autres veulent tel le leitmotiv de cette existence. A chaque occasion les uns et les autres nous rappellent qu’il faut de tout voir d’aisés et de misérables tout comme de tyrans et de tyrannisés pour faire un monde et s’en vont créer des disparités lesquelles à leurs tours nous créent des abîmes pour donner naissance aux conflits dont l’origine n’est autre que la culture de la haine issue de l’ignoble sentiment de grandeur berceur de l’après moi c’est le déluge. Cette réflexion n’est-elle pas la parfaite voie menant à la plus bruyante déroute de l’homme en général et aux différentes labyrinthes du deux poids et deux mesures ou l’analyse à deux vitesses du droit en général? Donc elle ne peut que nous inviter à une meilleure compréhension autant du devoir du devoir que du droit du droit dont l’actuelle définition à tout point de vue est bien en retard par rapport au sens d’une noble existence basée sur la disponibilité du vital dont le respect… Ces deux pensées ne nous mènent-t-elles pas tout droit vers l’incontournable réflexion sur la civilisation en général et le civilisé en particulier ? Faites moi grâce de l’actuelle définition de ce mot (civilisation) et je ferai don de l’actuel comportement des civilisés à qui le voudrait… Si le premier mot sous-entend beaucoup de beauté dont le progrès le second ne peut signifier que le bannissement des disparités… Ces deux mots n’imposent-ils pas la vulgarisation autant de l’information, la communication que la vulgarisation du droit à l’existence ? Où en sommes-nous ? Je ne parle pas de l’information avec image à l’appui dont le rôle est plus une forme d’appel à la haine qu’à un appel au dialogue et au respect d’autrui… Je ne parle pas de ses images, témoignage de la présence de l’homme animal au sens propre du mot et encore moins de ces formes de prêches que les uns veulent tels des discours lesquelles nous rappellent que le passé avec tout son lot de malheurs n’a servi à rien et qui nous rattrape ou encore et encore ses réunionnites conçues uniquement pour tester le degrés de maturités des uns et les faiblesses des autres puisque le droit de veto est si respecter qu’un jour ou l’autre nous le retrouverions dans nos lits... Je parle de l’information qui développe voir qui ouvre la voie à la culture et laisse les uns et les autres s’épanouir sans cette multitude de préalables et d’ultimatums. Je parle tout simplement de l’information qui impose le dialogue et invite à la concrétisation des résultats… Une information qui ne change pas de visage au gré des bourses et des couleurs… Enfin il n’y a pas que le temps qui change. L’homme aussi est entrain de perdre autant sa noblesse, sa culture que sa civilisation. Même le profond sens des religions se retrouve détourné de ses buts avec ces nouveaux charlatans du verbe et de sa définition. Les philosophies aussi ne sont pas étrangères aux maux que nous subissons. Les humains ne sont-ils pas appelés à inventer une autre et bien unique culture qui prend en considération les différentes spécificités des quatre coins de la planète ? Encore faut-il que la haute magistrature de chaque pays ne crie pas à telle ou telle forme d’ingérence dans les affaires intérieures… Donc, ne pensez-vous pas que notre mauvaise compréhension et prise en charge de l’histoire et des mémoires soit bien la cause principale des conflits que nous vivons dont celui du Moyen Orient ? Pour luter contre le feu, mettre tout en feu est-elle une solution digne de la percée de l’homme dans le temps ? Est-il admissible que pour maintenir telle inflation il faut inventer des crises voir des conflits ? Comment se fait-il que l’homme à ce point soit devenu plus mordu du matérialisme que du sentimentalisme bien humain envers les humains ? Sommes-nous à la hauteur autant de l’humain que de cette terre que salissons chaque jour davantage ? Sommes-nous à la hauteur de notre foi en dieu et de ce que nous récitons comme versets, psaumes et paroles des prophète et messagers ? Avons-nous conscience du dernier jugement divin ? Le coin des larmes. Dans mon coin, coulent, des larmes J’en prends soins, sans arme. Prières et rêves, me voilà dépourvu Fier, je l’étais je ne le suis plus. A tout un début, même au charme La brebis devant les loups s’alarme Hagard, dans ce monde perdu Essoufflé, l’agneau devient un intrus. Dans mon coin, on brûle les pages Tout n’était qu’illusions et mirages Espoirs brisés, point de sursaut Renard rusé, renifle même l’eau. A tout un début, même à l’orage Sage, l’écureuil rejoint la cage L’innocence, bien triste fardeau Fait fléchir et courber le dos. Si ce n’était qu’un cauchemar Le présent n’aurait pas été si avare. Alors, ces frères qui se détruisent Applaudissons les, ils se ridiculisent. Applaudissons ce silence complice La paix a perdu son ultime hélice. Applaudissons, ces prix Nobel Mettons notre chair à la poubelle. Applaudissons le patronat mondial Le baril devient l’unique impérial.. Alger le 20/0/2006 Alger le 20/0/2006 Alger le 19/07/2006 mouloudi mustapha
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