Alger le 27/12/2007
Je dédis ces quelques vers à la mémoire de madame Benazir Bhutto

Le lugubre


Que ne faut-il pas dire
A peine le temps d'un sourire
La voilà dans un autre monde.

Que ne faut-il pas dire
La violence reste à maudire
Haine et rancune abondent.

Que ne faut-il pas dire
Que ne faut-il pas décrire
Nos entrailles grondent.

Que ne faut-il pas dire
Comment et où faut-il atterrir
La terre n'est-elle pas ronde?

Mon Dieu! Où va cet homme?
Porteurs de vils syndromes
Dans le sac, d'abjectes pommes
Les épées, passées au chrome.

Mon Dieu! Quelle défaillance
La jungle n'a plus de sens
La culture de la décadence
Dans l'impur se veut jouvence.

Si la porte a besoin de clé
Les humains attendent la paix.
Mon Dieu! Que le ciel s'éclaircisse
Faites que les cœurs s'unissent.


Alger le 30/12/2007

Cette boule en chair et en os ne porte pas uniquement deux yeux, deux joues, deux oreilles, un nez avec ses deux trous et une grande ou petite bouche avec sa langue et ses dents, le tout sur un ce cou qui reste le prolongement de tout un corps il porte aussi un front, un menton et un cerveau lequel reste à la fois ordonnateur et exécutant… Il en est de même pour un état qui reste que nous le voulons ou pas tributaire de l'existence d'un peuple et d'une parcelle de terre à tel ou tel endroit sur ce que nous osons encore appeler "la planète… Donc ne pensez-vous pas qu'un état se doit d'être dans le prolongement autant du peuple que de la terre?

Leçon à retenir

Charnières cassées
Les murs agacés
Fenêtres déplacées
La pensée effacée.

Que reste-il à faire?
Conjuguer braire
Aussi petit qu'un ver
Ecouter et se taire.

Buvons, mémoire
Mangeons, histoire
Couchons, couloir
Travaillons au noir.

Avons-nous raison ou tort?
Respecter le sort
Attendre la mort
Changer de décor.

Existence sans engrais
Au plus haut degrés
Oublions, le progrès
Humons, le gré à gré

Virages, absolues
Le sursaut révolu
Les yeux cousus
La maladie, évolue.

Tout est condensé
Pour pouvoir avancer
Le reste va commencer
La filiation est relancée.

L'espoir éméché
Tout devient, péché
Interdit de lécher
Dans la misère pêcher.

Dans la gestion du flou
Le rien devient un tout
Ici comme partout
La clé est dans la boue


Alger le 30/12/2007

Cette boule en chair et en os ne porte pas uniquement deux yeux, deux joues, deux oreilles, un nez avec ses deux trous et une grande ou petite bouche avec sa langue et ses dents, le tout sur un ce cou qui reste le prolongement de tout un corps il porte aussi un front, un menton et un cerveau lequel reste à la fois ordonnateur et exécutant… Il en est de même pour un état qui reste que nous le voulons ou pas tributaire de l'existence d'un peuple et d'une parcelle de terre à tel ou tel endroit sur ce que nous osons encore appeler "la planète… Donc ne pensez-vous pas qu'un état se doit d'être dans le prolongement autant du peuple que de la terre?

Leçon à retenir

Charnières cassées
Les murs agacés
Fenêtres déplacées
La pensée effacée.

Que reste-il à faire?
Conjuguer braire
Aussi petit qu'un ver
Ecouter et se taire.

Buvons, mémoire
Mangeons, histoire
Couchons, couloir
Travaillons au noir.

Avons-nous raison ou tort?
Respecter le sort
Attendre la mort
Changer de décor.

Existence sans engrais
Au plus haut degrés
Oublions, le progrès
Humons, le gré à gré

Virages, absolues
Le sursaut révolu
Les yeux cousus
La maladie, évolue.

Tout est condensé
Pour pouvoir avancer
Le reste va commencer
La filiation est relancée.

L'espoir éméché
Tout devient, péché
Interdit de lécher
Dans la misère pêcher.

Dans la gestion du flou
Le rien devient un tout
Ici comme partout
La clé est dans la boue


Alger le 19/01/2008


"Soin une"

Par souci pour ses ressorts
De ce lointain décors
Le goupil exhibe ses crocs.
Sans doute, il a soif et faim
Se disent, les gros félins
Tout en se caressant la peau.
Tarzan, doit être appelé
Son éléphant va tout niveler
Additionnons, cris et mots!
Le boa, les yeux brillant de rage
Dit à l'anguille, bien nue et sage
Tu es vulnérable et de trop.
Dans l'ombre, privé du soleil
L'écureuil ahuri, tendit l'oreille
Sentant l'odeur du corbeau
Il entendit la colombe dire
A ces petits qui allait souffrir
Approvisionnez-vous en eau
Orages et tonnerre dans l'air
Qui fut clair, devient mystère
Avertissez, vaches et veaux.
Nul ne peut rêver mieux
Un seul ciel, plus "des cieux"
Ainsi mon dossier va être clos.
Unissez-vous dans votre coin
Vous aurez besoin même du foin
Durs seront les nouveaux maux.

mouloudi mustapha


alger le 19/03/2007
Afrique et Africain


L'Afrique

L'Afrique toute malade
Le NEPAD se ballade.
Les uns se réunissent
Dans les mots s'investissent.
Les autres applaudissent
Attendant qu'elle vieillisse.

L'Afrique agonie
Le NEPAD décrit.
Les uns, plient et déplient
Pour caresser les ennuis.
Les autres, perte à l'infini
Reparlent des colonies.

L'Afrique foyer du recule
Le NEPAD pour le ridicule
Les uns devenant ventricules
Sous leur table que de modules
Les autres, les lois stipulent
Sous leur chemise bien de pulls.

Est-il possible de jouer au foot avec les règles du rugby?
Est-il possible d'escalader un pic avec les règles de la plongée sous-marine?
Est-il possible de gérer une course avec les règles de la lutte gréco-romaine.

Africain

Africain, réveille-toi
Plus d'esclave, nul n'est roi
Retrouve donc ta voie
Offre-toi un baroud d'honneur
Laisse couler la sueur
Les vipères ne font plus peur.

Africain, aujourd'hui dépassé
Dans la lutte tu t'es surpassé.
Ressuscite ton passé
Irrigue encore cette terre
Ton silence allaite la misère
Tout autour que de frères.

Africain, retrouve ton miroir
L'aumône ne fait pas l'histoire
Rien ne vient des couloirs.
Tout est vu, plus rien à voir
Chasse donc ces nuits noires
Seul, dans tes efforts l'espoir.


Parfois dans les forums de discussions des certains journaux, trop de questions se pose l'opinion mondiale en général et méditerranéenne en particulier soit sur le colonialisme "la colonisation est-elle positive?" soit sur l'avenir "l'Afrique a-t-elle un avenir?"
La définition des mots changeant toujours d'une bouche à l'autre il est du devoir autant des uns que des autres de respecter autant le sens propre des mots que leurs répercussions sur le sens de certains soucis que véhiculent la nature humaine en général et la sociabilité voir la solidarité en particulier…
Autant les uns cachent sous leurs questions et réponses telle ou telle forme de supériorité autant les autres ne font rien pour atteindre ne serait-ce que la réalité qu'impose ce siècle… Autant les uns s'enorgueillissent du respect de tel ou tel forme de l'accomplissement et du respect de tel ou tel droit autant les autres s'honorent de tel ou tel acquits le plus souvent aux dépends de la sagesse et du respect de ceux qui fut accomplit…
Autant les uns s'aventurent dans le chemins bien sinueux de l'oubli autant les autres usent de ce qui doit être oublier pour asseoir et s'asseoir…
Autant les uns s'élancent dans la réactualisation du moyen âge autant les autres, s'offrent tous les plaisirs de ne pas décevoir la portée parfois de la médiocrité et souvent de l'indifférence…
Autant les uns enfourchent ou enjambent certaines pages de l'histoire autant les autres s'enracinent encore davantage dans ce passé au lieu de faire le grand saut et ainsi rivaliser avec les efforts afin que ce dit passé reste à l'honneur d'un présent en perpétuel épanouissement…
Autant les uns minent les mémoires pour se faire offrir telle ou telle mémoires autant les autres ne retiennent des mémoires que des dates à commémorer…
Enfin autant la solution des problèmes de notre continent ne peut venir de l'extérieur autant l'avenir ne peut être assurer que par la sueur et l'abnégation des africains…
Il est clair que les mots, même en gardant tel ou tel sens figuré gardent aussi leurs valeurs…
La colonisation est une situation issue d'une agression et par voie de conséquence accomplie et vécue par contre l'avenir est l'enchaînement des différents présents et par voie de conséquence le cumul des jours auxquels la nature humaine a droit lequel (avenir) reste à vivre ce qui revient à dire que le futur ne peut être qu'entre les mains de dieu seulement l'humain est appelé à honorer les devoirs et les obligations sans oublier qu'il peut mourir le lendemain comme il pourra vivre un siècle…
Dans les deux mots, la responsabilité de l'humain est pleine et entière. Ceci pour dire que la question sur l'Afrique reste à reformuler du moment que celle-ci reste un continent donc une terre et par voie de conséquence la terre n'a aucune responsabilité soit dans la voie du progrès soit dans celle de la décadence…
Seul l'Africain en général et les élus et responsables en particulier sont à même de redresser la barre et faire de cette Afrique une Afrique à la hauteur du défit de l'existence ou la replonger dans le gouffre de la stupidité humaine…
Encore faut-il qu'ils commencent par retrousser les manches et mettre en veilleuses certains comportements que l'histoire n'oubliera pas de comptabiliser.
Africain que je sois, sincèrement je dis "l'avenir de l'Afrique dépend de la maturité de ces cadres"… Entre la politique médiatique et celle dite de l'écoute et des réponses il y a tout un monde que l'actuel champ politique n'a ni la volonté, ni le courage ni l'audace d'enjamber…
Encore faut-il qu'ils joignent les gestes aux paroles et mettent fin soit sur le compté sur les autres soit sur la persévérance de tout remettre sur le colonialisme… Pour ce qu'est notre Afrique nous sommes autant les colonialisme responsable. Pour preuve ce qui fut le grenier de l'Europe, est devenu le consommateur de l'Europe si ce n'était que cela…
La situation actuelle que traverse notre chère Afrique, n'est-elle pas le résultat de l'absence de rigueur des différents systèmes de gestion mis en place? La question reste posée.

Mouloudi Mustapha

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